Sur le souffle de la Vielle Femme sage…
La fête de « Samhain » à l’époque, démarquait le nouvel an celte.
On dit qu’en ce moment de l’année le portail entre les mondes s’entrouvre ou que le voile qui sépare le monde physique et le monde spirituel devient très fin.
Tout comme les forces de la vie se retirent dans les racines, nous aussi nous pouvons nous connecter avec nos racines et s’accorder un moment pour honorer nos ancêtres.
Nous allumons des bougies pour envoyer nos pensées, notre amour et de la lumière aux défunts mais aussi pour nous rappeler que même dans les journées les plus obscures notre lumière intérieure ne cesse de briller.
Ce moment se prête particulièrement bien aux contemplations sur notre propre mortalité et sur la loi de la nature que dans ce monde chaque chose a sa fin et rien n’est permanent. Observer la nature, nous connecter avec les forces de la destruction et de la décomposition qui, en cette période, sont omniprésentes, peut nous conduire à un vrai lâcher-prise et à la confiance en la vie. Malgré la mort, la vie continue et ce sont uniquement ses formes qui naissent et périssent.
Une pause entre deux mondes, une apnée dans le souffle de vie.
La période entre le 31 octobre et le 21 décembre est une période de rien, de gestation, de silence. Le défi de la saison est d’atteindre, à l’intérieur de soi, cet endroit de calme et d’exister, tout simplement, là où nous sommes.
« C’est ici que nous écoutons les voix dans le feu qui grésille, la pluie et le vent. L’énergétique fondamentale de la saison est la force de vie qui se retire en elle-même pour se reposer jusqu’au renouveau. Nous entrons dans la saison sombre de l’année pour rêver et se souvenir avant de commencer à entamer notre retour après le Solstice d’Hiver. »
Les forces actives dans la nature dans cette période de l’année sont représentées par l’archétype de la Vieille femme, de l’Ancienne. Elle nous montre nos ombres, les parties de nous que nous préférons ne pas voir et qui, par conséquence, agissent dans notre inconscient.
L’Ancienne nous demande de déposer nos masques, de parler à nos ombres et nos peurs et d’avoir le courage de laisser mourir nos idées de nous-mêmes et de nous accepter tels que nous sommes, ne jouer à rien et d’être vrais.
Voici, en résumé, 5 choses que l’on célébre à ce moment de l’année
La fin de la saison des récoltes.
La saison de la croissance est définitivement révolue. Dans la nature, sur les champs, c’est la décomposition, la fin de la vie.
La Mort
Nous pouvons reconnaître l’importance de la Mort et de la Vieillesse dans le cycle de la Vie. Il est important que les choses meurent, retournent à la Terre à la fin de chaque cycle et se fassent transformer. C’est ce qui va permettre à la nouvelle vie de fleurir, le moment venu.
Ne pas avoir peur de la Mort, du vieillissement, des fins et les honorer est un grand défi pour nos sociétés occidentales mais était tout à fait naturel pour nos ancêtres.
Nos Ancêtres.
En ce moment de l’année, nous pouvons célébrer les personnes que nous avons aimées, se remémorer des défunts et remercier toute notre lignée pour le simple fait d’être en vie. Nous pouvons nous sentir plus proches d’eux, les remercier, honorer leur parcours, demander leur soutien, reconnaître que, énergétiquement, ils seront toujours là pour nous tenir, nous nourrir, nous ancrer… comme une source, comme des racines d’un arbre.
L’obscurité
L’obscurité apporte de nombreux trésors cachés dans les ombres. Mais comme avec la Mort, nous avons appris à avoir peur des ombres, de l’obscurité. Pourtant, c’est en descendant dans notre propre obscurité, en nous confrontant avec nos propres peurs et ombres que nous gagnons en clarté et en ressortons de l’autre côté renforcés, plus solides, plus certains de qui nous sommes vraiment ainsi que plus sereins.
Et puis, ce n’est que dans l’obscurité et dans le “rien” que la Vie peut se régénerer ) nous pouvons donc profiter des moments de descente périodiques pour rééllement nous reposer, nous ressourcer et restaurer nos énergies.